Laurence Devillers
Description
©Olivier_Ezratty
Professeure à l’université Paris-Sorbonne et chercheuse au Laboratoire d’informatique pour la mécanique et les sciences de l’ingénieur (Limsi) du CNRS, Laurence Devillers dirige l’équipe de recherche Dimensions affectives et sociales dans les interactions parlées. Ses domaines de recherche portent principalement sur l’interaction homme-machine, la détection des émotions, le dialogue oral et la robotique affective et interactive.
Elle a contribué à plusieurs projets nationaux (ANR Tecsan Armen, FUI Romeo, BPI Romeo2) et européens (Rex Humaine, Chist-era Joker) dédiés aux « interactions affectives et sociales humain-robot ». Elle est membre de la CERNA (Commission de réflexion sur l’éthique de la recherche en sciences et technologies du numérique) de l’alliance Allistene. Elle a participé à la rédaction du rapport sur l’éthique du chercheur en robotique et a dirigé celui sur l’éthique en apprentissage machine. Elle a participé au bureau de l’IDEX Paris-Saclay LIDEX ISN, Institut de la Société Numérique (Université Paris-Saclay) où elle a animé le pôle sur la co-évolution humain-machine dans le cadre de l’Institut de la société numérique.
Elle est maintenant chargée de mission à l'institut de convergence pluridisciplinaire DATAIA de Paris-Saclay (intelligence artificielle et sciences des données) depuis 2017. Elle y dirige un projet sur l'éthique de la robotique sociale : Bad nudge Bad robot avec des chercheurs en économie comportementale et des juristes. Elle participe au déploiement de la plateforme nationale TransAlgo (Transparence et explicabilité des algorithmes). En lien avec Harvard et la société savante IEEE, elle anime un groupe au sein d’ IEEE normes et standard : P7008, sur le nudging. Elle est également membre fondateur du HUB IA (éco-système privé-public) sur l’éthique appliquée (depuis 2017). Auteur de plusieurs ouvrages, elle a publié en 2020 Les robots émotionnels et La souveraineté numérique dans l'après-crise.